De plus en plus, les voyageurs adoptent les codes du BtoC en matière d’achats. D’autre part, l’offre évolue constamment et constitue autant de tentations, pour le voyageur d’affaires, de sortir du cadre des processus de réservation imposés par l’entreprise. Nous assistons par exemple à l’intrusion de la nouvelle économie dans le voyage d’affaires. Pour preuve, certains des acteurs qui la composent (à l’instar d’Airbnb ou de Uber) proposent déjà des offres adaptées aux besoins de cette catégorie de voyageurs, en tenant compte des attentes des chargés de voyages et travel managers.
Ainsi, selon une enquête Business Travel Show 2016, 20 % des travel managers anglo-saxons relèvent que leurs collaborateurs utilisent déjà des plateformes collaboratives pour l’organisation de leurs déplacements professionnels. « Nous constatons une évolution sur la façon dont les entreprises et leurs collaborateurs conçoivent leurs processus de réservation des voyages d’affaires, analyse Gilles Bobichon, directeur du pôle Travel & Expense Management de DIMO Software. Après être passés des agences off line aux agences on-line, ils ont depuis peu aussi des velléités de retrouver dans leur sphère professionnelle les mêmes processus d’achat dont ils disposent dans leur vie privée. Néanmoins, ces processus achat ne sont pas toujours gérables de la même façon, au regard des contraintes propres à l’entreprise, telles que le respect de la politique voyage ou la traçabilité et la sécurité des collaborateurs ». […]
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